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Le syndrome de la page blanche

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La fameuse et terrible page blanche… La voilà qui s’insinue dans notre quotidien pour venir nous intimider et nous empêcher d’écrire. Comme une toile vierge inquiétante ; toi, moi et tous les auteurs du monde avons déjà vécu la fameuse page blanche au moins une fois dans leur vie.

Cet article a été réalisé en partie grâce aux témoignages de la communauté !

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Les auteurs-documentalistes-chercheurs auto-proclamés s’accordent pour affirmer que, d’un point de vue sociologique, il s’agit plus d’un syndrome que d’un problème propre à chacun. L’avis général, pourtant, est d’accord pour affirmer que la page blanche, c’est d’abord personnel. Les raisons sont multiples mais parfois très distinctes. Ce qui est certain, c’est que non, ce n’est pas un syndrome à symptômes et oui, ça finira par passer. La page blanche, pour beaucoup d’auteurs, est une étape fatidique de l’évolution dans la carrière littéraire.

Plutôt que de s’inquiéter de savoir si ça va persister ou non, demandons-nous plutôt pourquoi la page blanche nous touche ? Tu remarqueras peut-être qu’elle survient n’importe quand et on ignore systématiquement sa durée. C’est peut-être une information anodine à première vue, mais les raisons s’expliquent généralement par une liste de critères :

  • Pression sociale

    Tu subis une pression sociale importante qui t’empêche de prendre des risques et te pousse à douter de tes écrits.

  • Manque de confiance en ta plume

    Tu n’as pas confiance en ta plume, et c’est tout à fait normal. Mais il s’agit d’un problème très personnel, tu dois donc chercher à savoir de quelle manière plutôt que pourquoi.

  • Peur de l'échec

    Tu as peur de l’échec (mais rassure-toi, en littérature, il s’agit d’une idée préconçue ; personne n’échoue, on ne lit juste pas tous les livres du monde).

  • Manque d'inspiration

    Tu manques d’inspiration…, alors on se relaxe… parce que la créativité a, elle aussi, besoin de prendre des pauses. Tu inspires (tu fais mijoter l’inspiration à feu doux) et tu expires (tu l’utilises).

Très honnêtement, il n’existe pas assez de solutions pour répondre au cas de chacun. Non seulement la page blanche est très personnelle mais, en plus, ce n’est pas quelque chose qui s’arrange en claquant des doigts. En 2022, j’ai entamé la rédaction d’un premier tome ; au bout de quelques semaines, gros blocage. Incapable d’écrire, ni même de trouver le temps pour écrire. Je suis restée en suspens pendant près d’un an et demi. C’est très long et très frustrant aussi. Puis, c’est revenu. C’est inexplicable : les choses vont et viennent.

Attention, se forcer à écrire ne fonctionne pas pour tout le monde ! Il existe d’autres solutions, comme les suivantes :

Ou, parfois, aucune de ces solutions ne fonctionnent. Peut-être parce que le temps est notre meilleur allié ? Je sais que c’est difficile à envisager, surtout dans une ère où tout doit aller vite et que, perdre du temps, c’est aussi perdre un peu de vie. Mais je suis une fervente croyante du « prendre le temps nécessaire ». Ça ne règle pas tous les soucis mais, au moins, ton esprit se repose. Et tu le sais sûrement, mais tout est lié de près ou de loin à ton cerveau. Il est ton outil le plus important dans ton activité d’auteur ; il réfléchit, imagine, met en pratique. Il te guide dans ta rédaction.

Au sein de la communauté, vous êtes plusieurs à préconiser de multiples solutions qui vous ont aidé à retrouver l’inspiration et à surpasser la page blanche. Mais elles ne fonctionnent pas systématiquement pour tout le monde. Et d’autres désespèrent sûrement de franchir cette étape. Plusieurs solutions sont à tester, bien qu’il soit nécessaire de partir du principe que la créativité ne peut pas être forcée, juste exploitée.

En tant que grande et passionnée utilisatrice de carnets et de journaux, je ne peux pas écrire cet article sans te proposer cette astuce qui m’a beaucoup aidée dans le passé. On retourne à l’époque des journaux de voyages à faire pendant les vacances scolaires. Si ça te paraît idiot, sache que c’est ce qui va solutionner ton problème : prends un carnet (un beau, que tu aimes et que tu as envie de remplir, de préférence) et sans perdre une minute, jette au crayon tout ce qui te traverses l’esprit. Des dessins, des esquisses, des citations, des mots… peu importe. N’envisage même pas cela comme un exercice mais plutôt comme une thérapie.
Au début, ça va te sembler difficile. Mais au fur et à mesure, tu vas créer des sortes d’ideas dump et tout va devenir plus clair dans ton esprit. En mettant à l’écrit des idées et des « choses », comme ça, à vau l’eau, ta créativité va automatiquement faire des liens et va explorer de nouvelles choses. C’est ce qu’on cherche à faire ; à redynamiser cet hémisphère de ton cerveau qui doit s’activer à chaque fois que tu es en pleine activité créative.

C’est la technique la plus courante et sûrement la plus efficace. Selon des chercheurs expérimentés et scientifiques (ce que je ne suis pas), on a besoin d’environ 25 jours pour qu’une habitude s’inscrive automatiquement dans notre quotidien et devienne systématique. Si tu veux surpasser la page blanche, la solution la plus logique est de t’imposer un rythme d’écriture : en commençant par écrire 5 minutes par semaine, puis par jour. Et puis tu rajoutes 10 minutes, et puis 20. Et tu verras que, certains soirs, tu atteindra 10K de mots sans t’en rendre compte.

Pourquoi ne pas écrire autre chose en attendant ? Quelque chose qui va permettre de vider vos pensées, vous décharger, écrire quelque chose qui n’a rien à voir avec votre récit principal où vous bloquez. Que ce soit une histoire courte, ou juste une scène, écrire quelque chose qui vous passe par la tête (et que vous allez sûrement jeter juste après) vous fera du bien et peut vous aider à vous remettre en scelle. 

En conclusion, la page blanche n’est pas insurmontable. Dis-toi même… qu’elle est nécessaire. Imagine ça comme une étape cruciale, et qu’elle te servira de leçon et d’apprentissage. D’un point de vue purement personnel, ça va t’apporter énormément de liberté. D’autant plus qu’après une page blanche, nous sommes généralement beaucoup plus enclin à la nouveauté et ce qui nous rendait si unique ne fait que grandir.

Le plus important est de comprendre pourquoi tu vis une page blanche. Il faut ensuite décider de ne pas te l’infliger, mais plutôt de l’accepter.

Ta toile vierge finira noircie par la volupté de tes mots, sois-en sur ! N’aie pas peur d’essayer, de tester et d’expérimenter.

A retenir !

La page blanche n’est pas insurpassable.

La page blanche ne veut rien dire ; ça ne fait pas de toi un mauvais auteur.

La page blanche est loin d’être individuelle : tu n’es pas seul dans cette situation.

Zip

Rédaction

Shisherry

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